Addis-Abeba, 15 juillet 2025 – L’Union africaine a officiellement lancé son programme de bourses sur le désarmement et la non-prolifération, une initiative stratégique visant à renforcer les capacités africaines en matière de paix, de sécurité et de diplomatie.

Le Gabon, fidèle à sa vision d’un continent pacifique, a marqué sa participation à cet événement, traduisant la volonté de SEM @Brice Clotaire, d’accroitre le rôle du Gabon comme un acteur de premier plan dans la construction d’une Afrique sans armes.

Le lancement a été présidé par l’ambassadeur @Bankole Adeoye, Commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, représentant S.E. Mahmoud Ali Youssouf, Président de la Commission. Il était accompagné de l’ambassadrice @AmugeOtengo rebecca, présidente du Conseil de paix et de sécurité de l’UA pour le mois de juillet, ainsi que du Gabonais Parfait Onanga-Anyanga, Ambassadeur, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies auprès de l’UA.

Mis en place suite à une décision du Conseil de paix et de sécurité de l’UA en mai 2024, le programme de formation de l’UA sur le désarmement et la non prolifération, constitue un investissement stratégique dans la formation d’une nouvelle génération d’artisans africains de la paix, de négociateurs et de spécialistes du désarmement. Son objectif stratégique global est de doter les participants de connaissances sur les cadres multilatéraux de contrôle des armements, d’affiner leurs compétences diplomatiques pour négocier des accords mutuels entre États, afin de promouvoir une stabilité régionale partagée, limiter la prolifération des armes et exploiter le potentiel du nucléaire à des fins strictement pacifiques.

Le Gabon, activement présent à cette première cohorte avec deux participants, démontre sa cohérence avec cette vision. Cet engagement s’inscrit dans la dynamique voulue par les plus hautes autorités nationales pour faire du pays un vecteur de stabilité et un pôle d’influence pour la paix en Afrique.

Ouvert aux diplomates, médiateurs, universitaires, membres de la société civile et experts en désarmement, ce programme qui se tiendra jusqu’au 18 juillet 2025, contribue à bâtir un continent plus sûr, plus uni et tourné vers un avenir de dialogue et de développement.